vendredi 15 août 2008

Eclipse de Lune du 16 août 2008

16 août 2008,

la Lune passe dans l'ombre de la Terre

 

Cette éclipse de Lune est dite partielle «profonde» :

la Lune ne sera pas entièrement plongée dans l'ombre de
la Terre, mais elle y pénètrera à un peu plus de 80 %.

 

Déroulement du phénomène

Le 16 août 2008, lorsque la Pleine Lune fera son
apparition, elle sera déjà dans la pénombre terrestre ;
la baisse de luminosité de notre satellite ne sera alors
pas perceptible.

 

Début du vrai spectacle à 21 h 35, quand la Lune
commencera à pénétrer dans l'ombre de notre planète :
le bord inférieur gauche de la Lune s'assombrira.

 

La surface lunaire sera de plus en plus obscurcie,
jusqu'à 23 h 10, moment du maximum de cette éclipse.

Les 80 % de la Lune éclipsée prendront alors de belles
teintes légèrement cuivrées ; seule une petite partie du
bord Nord lunaire restant éclairée par le Soleil.

 

Poursuivant sa course, notre satellite sera totalement
sorti de l'ombre de la Terre à 0 h 44.

 

Fin du phénomène peu avant 2 h,
lorsque la Lune aura quitté la pénombre terrestre.

 

Observation du ciel et de l'éclipse

Pour profiter pleinement du spectacle, choisir un
endroit aux horizons Est et Ouest bien dégagés.

Peu après 20 h 30, la Pleine Lune apparaîtra d'un côté,
alors qu'à l'opposé le ciel sera encore baigné dans les
rougeoiements du couchant, où les planètes Saturne,
Mercure, Vénus et Mars un peu plus haut se laisseront
peut-être discerner malgré les lueurs du crépuscule.

Plus d'une heure plus tard, le ciel bien assombri permettra
d'assister à l'entrée de la Lune dans l'ombre terrestre.

Au maximum de l'éclipse, la Lune se trouvera à un peu plus
de 21° au-dessus de l'horizon Sud-Est ; alors que, plein
Sud, la puissante luminosité de la planète Jupiter semblera
amoindrir l'éclat orangé de l'étoile Antarès située plus
bas au-dessus du Sud-Ouest.

L'éclipse de Lune, pendant toute sa durée, peut être
observée aussi bien à l'œil nu qu'aux jumelles, ou
même au télescope.

Journées de la Préhistoire à Vallon Pont d'Arc les 20 et 21 août 2008

«Journées de la Préhistoire»
20 et 21 août 2008 au jardin public de Vallon Pont d'Arc,
de 10h à 13 h et 15 h à 19 h.

Entrée libre

Ces journées se veulent être un moment convivial où le public peut rencontrer des
archéologues préhistoriens à travers des ateliers pratiques sur les savoir-faire des nos ancêtres.
Les thèmes du feu avant les allumettes, de l'art préhistorique, des faunes et du travail du
Paléontologue, de la taille de silex et de la cuisine préhistorique sont présentés de
façon ludique mais sous le couvert d'informations scientifiques.

Mieux connaître nos ancêtres tout en s'amusant ! Une bonne raison de passer une journée
à Vallon Pont d'Arc avec le Centre Européen de Recherches Préhistoriques !

 

Dans le cadre du thème développé cette année
« Biodiversité : l'apport de l'archéologie à la connaissance de la diversité du monde vivant »
nous vous invitons également à la
conférence de Gilles Bœuf
Laboratoire Arago, Université Pierre et Marie Curie-Paris 6 / CNRS,
UMR « Modèles en biologie cellulaire et évolutive », Banyuls-sur-mer,
et Président du Conseil Scientifique du Muséum National d'Histoire Naturelle

le 20 août à 21h, salle des fêtes
« Quel futur pour la biodiversité ? »
Résumé :

Le terme biodiversité (contraction de diversité biologique) a été créé au milieu des années 80 mais n'a échappé
au sérail des biologistes écologues qu'après le « Sommet de la Terre » à la Conférence de Rio en juin 1992.
Il est alors parti à la conquête des Sciences humaines et sociales, des médias, des politiques et du grand public.
Il regroupe en fait des sens très différents selon les publics et usagers et il est souvent confondu avec diversité
spécifique
, c'est-à-dire l'ensemble des espèces vivantes qui peuplent les différents milieux. En fait, la
biodiversité est bien plus que cela. Scientifiquement, elle regroupe quatre grandes problématiques,
(1) les mécanismes biologiques créateurs de cette diversité,
(2) l'écologie fonctionnelle et la biocomplexité,
en incluant les grands cycles biogéochimiques et les flux de matière,
(3) la nature « utile » à l'homme pour ses besoins (alimentation, médicaments, modèles,…)
et (4) la mise en place des stratégies de conservation pour préserver l'héritage,
naturellement attendu par les générations futures.

La Vie s'est développée dans l'océan primitif il y a quelques 3,9 milliards d'années, finalement peu de temps après la fin du refroidissement de la planète et a été capable d'élaborer depuis, largement plus d'un milliard
d'espèces vivantes, apparues puis disparues. On estime à 1,5 % les espèces survivantes actuellement. Celles-ci représentent environ 1,8 millions d'espèces décrites et nous nous accordons pour estimer la diversité spécifique
actuelle à plus de 14 millions d'espèces (au moins, fourchette 10-30). Beaucoup donc, reste à faire pour finir cette énumération spécifique. Cette biodiversité est très menacée aujourd'hui pour quatre grandes raisons qui sont la destruction et la contamination des milieux naturels, la prédation en excès et la surexploitation des ressources naturelles, les introductions anarchiques d'espèces de milieux à d'autres et le réchauffement climatique, généré par l'homme. L'homme a très rapidement (après la conquête du feu) été de plus en plus impactant sur les milieux naturels et les a transformés. Nous ne faisons en fait aujourd'hui que prolonger et accélérer ce mouvement, amplifié par la démographie humaine et l'idée délétère « d'asservissement » de la Nature. En trois siècles, l'homme aura épuisé la totalité des ressources combustibles fossiles accumulées
durant des centaines de millions d'années et aujourd'hui une espèce vivante disparaît de la planète toutes les 20 minutes, soit à un rythme au moins 1 000 fois plus rapide que le taux naturel d'extinction attendu !
Cinq crises d'extinction massive ont eu lieu depuis 500 millions d'années et la sixième grande crise, cette fois-ci générée par une espèce, l'homme, est-elle en cours ? Quelles sont les mesures que nous devons mettre en place pour endiguer cette érosion dramatique de la biodiversité et comment cesser ces gaspillages incessants :
projet réaliste ou rêve insensé ?

 

A noter que la visite de l'exposition Grotte Chauvet Pont d'Arc, ouverte tous les jours
(sauf le lundi) de 10h à 13h et de 15h à 19h,
peut être un complément parfait à ces « Journées Préhistoire » estivales !

Renseignements. : 04 75 37 17 68 ou 04 75 88 19 52 
www.prehistoireardeche.com